« … Depuis, Chantal Moret explore, dans tous les sens du terme. D’abord, la technique, puisqu’elle n’a jamais cessé de pratiquer diverses formes d’art. Si elle travaille essentiellement l’huile lorsqu’elle peint, elle expérimente aussi le monotype, l’acrylique et les pigments. Elle est également sculptrice, avec une prédilection pour le plâtre, y insérant des objets récupérés … Au corps à corps avec son œuvre, elle se sent vivre lorsqu’elle revêt son bleu de travail. La matière reste au centre. Elle est ainsi parvenue à construire un style très reconnaissable, où la pesanteur de l’ombre le dispute aux couleurs minérales … »
A la rencontre de l’Autre, Adeline Favre, janvier 2020
« … La valeur dramatique de la racine a d’emblée attiré Chantal Moret, car l’artiste développe depuis ses débuts un goût pour « la violence sombre » d’une peinture « ni aimable ni gracieuse » , une peinture difficile qui ne se donne pas au premier venu … Ces racines développant leur réseau labyrinthique où s’allument soudain quelques foyers de vermillon, cinabre et mordoré, constituent un nouveau territoire d’expression, prolongeant ce motif de « l’humus des Origines » qui traverse son œuvre… »
Racines, pour une peinture radicale, Françoise-Hélène Brou, juillet 2022
